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L'Explorateur Moderne

Mardi 26 novembre 2013 à 21:26

 Les courants de pensées font leurs joggings.

 

Rendez-vous privé avec Thanatos.
Un autre monde, au-delà, un Avenir de promesses. La vie comme une étape parmi d'autres à suivre. Sortir des cycles de réincarnation.
Dieu est mort, à l'homme de se surmonter, tel un funambule, tendre sa vie entre Superman et animalité.
Lion et Renard, les qualités du politicien animal.
Pourtant le monde semble être gouverné par des lois mathématiques. La philosophie comme sciences littéraires.

 

Être loyale et sincère pour entrer dans la confusion du royaume des vertus.


« All is One, one for one, all equals »

Un flux va, un autre vient.
Rhétorique ping pong.
Relativement rien, relativement tout.
Atome vide, atome masse.

Examens de la vie reçu mention Assez Bien.
Je sais que je ne sais rien.
Un mythe enfermé dans une caverne où défilent des pantins.


Pense encore, puis ouvre les yeux.
Des idées, puis des ressentis.

Classification, observation, déduction.

 

Saluer la mort comme une nouvelle routine. Mépriser les richesses.

Un homme contre un arbre, un arbre contre un homme.

Le présent éternel rhabille le carpe diem.
Dieu sait tout, dieu c'est rien.


Âme et corps flirtant comme deux amants.
Je pense que je suis.

Une machine, une feuille à remplir.
Reviens vite sous une autre forme.
Explose de Bonheur en hommage au Big Bang. Toujours plus grand face à l'avenir.

Ô Sciences, ô puits de connaissances.
Jouons de notre imagination comme elle se joue de nous.

Regard dans le miroir de ta vie.
Être c'est être perçu.
Siècle brillant, siècle de l'éclat, siècle des Lumières.

On se laisse vite guider et aveugler par nos accoutumances. Le Soleil se lèvera t-il encore demain matin?
Respire comme pour mieux sentir.
Inspire comme pour mieux ressentir.

 

Un cadenas pour enfermer l'esprit.
Une clefs à trouver en soi.
Le corps comme une cage mouvante.

L'innocence est une vertu qui se perd avec l'âge.

 

Rêve, évolution. Révolution. Revolver.
« Volver », repartir à zéro.
Une répartie à zéro.

Un fantôme voguant invisible dans nos sociétés à la quêtes de frères. Âmes en stand-by.
Bye bye création.
Création by myself.
Re-création, récréation. Action rétroactive.
Désactive. Abandon.

Game Over.

La société est ton contrat. Tu n'as rien rien signé mais il s'impose à toi. Division des tâches, travail enchaîné. Le marché c'est la clé. La clé d'une société équitable. Quitter la marche pour une prison plus honorable.

L'intuition pure du temps, une illusion presque perceptible. Un regard sur les aiguilles du pendule. Tu ne vois que de par tes yeux et ne peux qu'admettre ce qui se tient devant toi.
L'illusion réside dans la projection.  

Le Penseur de Rodin ne sait plus quelle position prendre. Il se tait. Peut-être a t-il atteint le vide.


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Mardi 19 novembre 2013 à 15:10

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Pris entre deux passagers, celui du Passé et celui du Futur. Serré à l'arrière d'une voiture. 

Il s'agit de continuer tout droit entre ces parois qui rétrécissent au fur et à mesure que le temps écoule ses grains au fin fond du sablier. Le sable y est et y restera. Dans sa chute il te percute et ricoche contre tes rides. Le vent te décolore les cheveux pour revenir à la nuance neutre et sereine: tu observes quelques pigments blanchâtres s'inviter au creux de ta tête.

Toujours aussi serré, comme le nouveau né étouffe dans son premier souffle, tu n'entrevois plus que la nostalgie de tes jours passés. Tu regardes à gauche, dans cette voiture défilant à toute allure. Le rétroviseur de ta vie semble refléter un autre que toi. Au loin tu observes ces lumières dans lesquelles tu as trop longtemps été éclairé. L'éclat du jour enjolive parfois l'aspect de l'homme. Dorénavant c'est une lune compatissante qui éclaire la voie de ton véhicule accélérant crescendo face à tes quiétudes.

Toujours aussi serré, tu n'oses plus regarder la dame de droite, tu ne sais même plus si elle est encore là. Ton regard s'obsède pour ce rétroviseur. Tu t'engouffres sur le passager Passé qui grossit au vu de tes ressentis.


Le chauffeur monte le son de la radio. Tu y entends tes premiers cris, reconnais la chanson de tes premiers baisers.


La place du mort est vide.
Le passager Futur a disparu.

Compressé contre la vitre tu regardes le ciel étoilé. Tu n'avais jamais pensé à le regarder aussi intensément que ce soir, curieuse compassion retrouvée dans la tranquillité d'un ciel immobile.

Tu l'envies et comme par magie ton chauffeur décide de t'y inviter. Il possède le passe.
Ta voiture semble voler au dessus de la route dorénavant. D'or est le moment d'avant. Tu es nulle part et surplombe le monde que tu as connu et reconnu depuis tant d'années. La route est noire. Les roues ne sont plus.


Tu planes et les autres passagers qui t'écrasaient tant semble avoir quitté le véhicule. Seul ton chauffeur mystérieux monte le son de la radio de ton existence. Les notes n'ont pas d'artiste. Tout n'est qu'élucubration du Présent ressenti. Ces sons t'apportent odeurs, images et présence de ceux que tu as aimé. Les battements de ton cœur s'emballent, c'est eux qui font avancer ton chariot vers les cieux. Tu es un passager céleste tout droit invité par ta noble existence.

Seul sur la banquette arrière, tu prends tes aises et te laisses emporter par cette douce sensation d'être en vie. Tu murmures quelques mots qui n'ont pas leurs appartenance dans le dictionnaire. Ils sont propres à toi, tous les phonèmes sont à la disponibilité de ton corps. Les rétroviseurs ont disparus. Les fauteuils t'engouffrent de leurs conforts, c'est comme l'un de ces moments entre l'éveil et le sommeil, lorsque ton esprit abandonne toute raison.

Le chauffeur t'invite alors à prendre place à côté de lui sans même qu'il n'émette une fréquence de son ou de mouvement. Tu admets ton rang et prends la direction la plus proche des étoiles. La voiture monte toujours plus haut mais ne semble plus avoir d'aspect matériel. Elle n'est que reflets lumineux avançant comme l'on nage de plus en plus profondément dans un océan. Tout devant toi n'est plus que lumières aveuglantes et sons assourdissants. Tous les goûts semblent absorber tes récepteurs, comme une overdose de parfums. Tu ne reconnais aucune de ces saveurs tellement elles sont nombreuses. Ton corps est compressé à tel point qu'il semble imploser et exploser à la fois, ne sachant plus quel état choisir.

Pourtant tu trouves toutes ces sensations des plus agréables. Plus de noir ni de lumière, tu n'entends plus le son du silence, tu ne sens plus ton enveloppe corporelle.

Le vaisseau a percuté une étoile.

Tu es le nouvel habitant de l'Infini.

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Dimanche 17 novembre 2013 à 15:39

"Ces âmes perdues sont de début de ma somnolence"

Tu es revenue dans mes songes, je croyais t'avoir oubliée. Un deuil émotionnel échoué. Cette même voix, ce parfum, puis cette chevelure rousse. Nous affrontions les trains qui prenaient en assaut notre vie nocturne. Ton visage était double, c'est à ce moment que je t'ai reconnue. Les lumières de la ville étaient si floues, comme un abus d'alcool lors d'un simple rêve sain d'esprit. Il faut croire que c'est toi qui m'enivre.

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La chambre du Soleil vit derrière le grand océan. Elle est sombre et sombre dans l'ennui une fois minuit passé. Illumine les ombres du petit matin de ceux qui prennent la Nuit en confidente. Cette collocation bas prix est le début d'une ébauche aux traits fins. Lune, elle, reste dans son hôtel plein d'étoiles. Interdiction d'entrer.

Il pleut le jour et déjà je m'endors sous l'éclat d'une lune absente. L'absinthe est une jeune demoiselle posant attente et atteinte à l'ordre de l'esprit.

Avons-nous tous une raison d'être ici?


Amadeus se parfume à la note dorée. Un enchaînement délivré de ses chaînes d'aciers et prêt à s'envoler dans la douceur et l'agression légère de sa symphonie.
 

 

Ton rêve s'estompe dès les premières mélodies matinales.
Parler d'un jour comme tant d'autres à venir.

Dimanche 17 novembre 2013 à 14:08

Je regrette parfois d'être passé par là. Un chemin tordu ne semblant pourtant ne porter qu'une voie.

Le guide du routard s'est certainement trompé, un bug dans Google Earth.

Me voici dans un monde qui n'est plus le mien. Un désert inhabité où les coeurs pleurent de ne plus pouvoir pardonner. Mon GPS mental m'indique qu'il n'y a plus d'espoir dans cette lointaine contrée. L'eau ne coule plus dans les rivières, même le courant de l'air s'est mis à chômer. Je plante ma tente près d'un arbre sans feuille ni branche, seules les racines semblent garder l'aspiration.

 

Pendant la nuit j'ai entendu des milliers de voix autours de moi, chacune d'entre elles portaient son charme. Mais leurs échos cachaient quelque chose, comme un secret perdu depuis des siècles.

A mon réveil j'ai quitté cet endroit. J'ai décidé de créer une bible dont je serai l'unique lecteur, un journal intime adressé à ma propre humanité.

En couverture on peut observer une main retenant de l'eau à travers ses doigts. Il n'y a certainement aucune logique à travers les pages. D'ailleurs il paraît que ce livre ne s'écrit pas, il se parle couramment, tous les jours, et retient l'essentiel à travers des souvenirs qui partiront dans la même direction que leurs soumet le vent.

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 Il était là, posté juste devant moi, comme si nous nous étions donné rendez-vous depuis des millénaires. Cet homme me raconta ses plus grandes aventures à travers les ciels qu'il aimait tant franchir. Ses souvenirs n'avaient pris aucune ride. C'était une âme décrivant son journal intime à l'oral.

Comment était-il arrivé là?
Il respirait un nouveau souffle, celui du dernier repos. Avant de fermer ses paupières pour s'envoler vers l'ailleurs il mentionna le nom d'une femme.

L'histoire prit alors un sens vieux comme le monde.

Dimanche 17 novembre 2013 à 13:58

 

Seul dans la ruelle, un duel certains entre pieds et pavés. La pluie tombe sur son chapeau et il hurle de ses yeux assombris. L'homme qui avait tout n'avait rien compris.
Le calme assourdissant dans ses oreilles l'entraîne dans une danse singulière, un cowboy urbain, comme un instant de confidence entre le sombre ciel et son humeur nocturne. Une complicité particulière s'élève sous le plat du macadam mouillé. Désillusion d'une mélancolie passagère. Cette petite clandestine pour qui l'on prend rapidement pitié et que l'on installe alors soigneusement dans un recoin de sa tête. Seulement il arrive trop souvent qu'elle prenne ses aises et s'étale rapidement. Un coin entraînant un autre coin, puis l'ensemble d'une pièce. Sans comprendre le pourquoi du comment -luxe réservé à la prise de tête- la Mélancolie invite ses amies Nostalgie et Rêverie, pose un compile dans votre appart', et vous n'êtes plus maître de rien.
Pour cela l'homme a décidé d'ouvrir ses fenêtres mentales, qu'importe l'heure, et s'avance pas après pas vers le grand courant d'air. Ce vent qui balayera sa chevelure et ses idées. Ne sachant quelle route suivre il suit celle où la solitude lui tient compagnie. Tous deux marchent longtemps en ne discutant de rien, sujet si passionnant.


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