Alors l'humble écrivain brandit sa plume et s'arme de la déraison. Il oublie la suite logique des mots et décerne l'encre à la sueur de sa vie. Il vit la trans' créative, celle que nous recherchons tous avant de nous assoupir.
Les mots défilent comme les soldats s'arment de leur fierté lors du 14 juillet. Le poète devient alors serviteur de la page blanche. Trahis par l'émois qui l'incombe, voici que quelques lettres le libèrent de sa tâche, ne serait-ce que pour un instant.