La belle brune se vide tandis que les esprit des travailleurs s'apaisent. Parfois le silence est bon, parfois la chaleur de deux âmes sincères sont réconfortantes, parfois la vie est simple.
Photograhie de Winfield I, Parks Jr, 1971
Vendredi 31 octobre 2014 à 15:14
La belle brune se vide tandis que les esprit des travailleurs s'apaisent. Parfois le silence est bon, parfois la chaleur de deux âmes sincères sont réconfortantes, parfois la vie est simple.
Photograhie de Winfield I, Parks Jr, 1971
Jeudi 30 octobre 2014 à 22:49
Ce jour là je suis sorti consulté mon quotidien, il avait pris soudainement quelques rides. Les découvertes furent immenses au rythme des fréquences que je perçais. J'inspectais mes semblables et me demandais si à travers le globe d'autres personnes étudiaient ou examinaient avec autant de questionnements que moi. Portaient-ils également une attention particulière à repérer les touches d'originalité qu'apportaient les aléas de la diversité au bas de cette rue?
Je jugeais bon de percevoir. Simplement regarder. Entrevoir les cils de la Vérité nue. J'assistais en toute discrétion à ces réunions toutes basses qu'entretiennent en secret nos yeux. Les inconnus conversent plus qu'on ne le pense. Et moi j'y pensais, je zieutais mes pensées.
Puis un bruit. Celui du silence caché. Quand ces passants accompagnèrent mes pas, j'exigeais comme un rythme, une cadence, à percevoir. Un, deux, trois, un, deux, trois. J'entendais avec une certaine admiration les respirations dans le métro, les chansons émanant des oreilles de ces contemporains, tous ignorant de mes songes, du moins je le croyais. Les vagues de sons s'entrechoquaient parfois violemment contre les parois, à faire vibrer quelques murs. Des ondes continues en guise d'ambiance fil rouge dans la cité moderne. Je discernais les bribes d'échanges et parfois imaginais leurs contextes. Je désirais y mêler un point de vue, mais possédais toujours la sourde oreille. Je continuais seul, avec moi-même. J'écoutais les pensées.
Vendredi 10 octobre 2014 à 18:33
Âme bienveillante, au-delà de l'air réaliste.
Il s'imprègne d'une vie gracieusement offerte.
L'Eternité comme foi de bonne volonté.
Un monde et un Ailleurs à explorer, découvrir, savourer.
Ecouter, Lire, Ecrire dans un esprit léger.
L'humble poète espère silencieusement et rugit de ses pensées, idées, volontés tardives.
Un soir pour une meilleure nuit.
Goûter, sentir et ressentir les denrées d'un extérieur.
L'or de la Vie reluit dans les pupilles de chacun.
Les Hommes sont ses espérances.
Curieux et motivé à l'aube du jour nouveau.
Inspiré et complice à la tombée de la nuit passionnante.
Du clair de Lune aux rayons de Soleil, l'Amour de l'Être est une précieuse alchimie.
Vendredi 10 octobre 2014 à 18:17
Une sensation d'égorgement silencieux prend le dessus sur l'amoureux anonyme. Souvent grand cinéaste, les films se déroulent malgré lui. Spectateur impuissant d'une scène paraissant anodine pour d'autres que lui. Seulement c'est un mélange de tristesse et de rage qui ronge l'intérieur du désillusionné.
Alors vient la clope, puis le verre, puis les verres, puis la connerie, puis les conneries. L'exutoire de l'homme persiste dans le silence interne ou la violence externe. Seule l'expérience lui permet de relativiser, le soutien d'une main posé sur l'épaule et les mots bienveillants font atterrir ce pauvre égaré, trop absorbé par l'autre qu'il s'en oublie lui-même.
Les relations humaines ne sont pas mathématiques, la logique sentimentale nous est propre et malléable.
Mercredi 8 octobre 2014 à 18:09
Où se défile cette gorgée de café qui s'effondre au fin fond de ma gorge? Quelqu'un peut-il seulement retracer le parcours de cette cascade qui s'écoule en moi? La route de la digestion ne possède pas de lampadaire, il est difficile d'y suivre un taxi noir ou sucré.
La Justice Tise.
Reste l’adrénaline des démineurs. Un mineur de perdu au fond du trou, un majeur levé par l'injustice. D'ailleurs, cette grande dame brandissant sa balance n'a pas d’œil, et ses mains sont prises par les courroies d'un temps défilant trop vite à ses yeux. La Justice se met des mines un soir sur deux et conduit les droits à l'état d'ivresse. Elle grille les feux rouges de la tentation pour les amener à des sens interdits de ressentir. Une liberté invitée à se taire à la barre.
La voix de l'élève se lève et sur ses lèvres c'est le jour qui s'élève.
Il raconte que le vent va, vient et virevolte, via les vaisseaux violents de l'immobilité. Une averse de soi conversant face aux pensées abjectes qui ne cessent de venir. Comme devenir statue. Situer la mort d'un moment pour tuer le temps des tords et des tourments. Détournement des tours de passe-passe, des mensonges à deux balles. Tu mens tu songes tu piges que dalle. Un recto-verso de voltige transcendantale. De droite à gauche, le cerveau joue au ping pong avec mon âme comme seul arbitre. Le match est nul, fier d'une rencontre avec le troisième titre.
L'anesthésiste hésite. Et si le son du silence persiste, c'est tout un être qui se désiste. Existe si et seulement si la décision de la conscience brouille les pistes. Ces courroies tordues qui maintiennent l'homme endormi. Des mains le tiennent et l'accompagnent soigneusement dans l'oublie où l'on le lie avec la promesse d'un rêve embelli. Paresse et ivresse sont les meilleurs amis de l'insomnie.
Voir les lettres défiler m'envoient dans un état de création pure. Une inscription gratuite. Des phrases qui se suivent avec plus ou moins de sens. Qu'importe... Les seigneurs saignent à l'heure de la création. Un don du son pour un gène de plus transfusé à la vie. Le cycle ne se termine jamais, il grandit de plus en plus, regardant parfois ses êtres s'épuiser. Le chemin est pourvu d'obstacles que les présents du contemporain ne peuvent que contempler. Un temple dédié aux splendeurs d'un recoin de la galaxie.
Les phrases sont-elles déjà toutes écrites? Peut-on encore créer une nouvelle aire musicale? Les scénarios se répètent parfois malgré leurs convictions.