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L'Explorateur Moderne

Mardi 30 septembre 2014 à 19:40

    Il y a ce son dans l'ordinateur, se propageant de mes genoux à mes oreilles et dont j'imagine le lien invisible. Cette vague de vibrations sonores qui charment et éclairent les tympans. Il y a ce noir, qu'à mi-clope je flash d'une braise. Il y a ces satanées voitures qui polluent mon moment de fusion entre esprit et page blanche. Rendez-vous violé. Il y a cette pièce, dans laquelle j'écris sans trop y mettre du sens. Cette pièce c'est mon « chez-moi » passager, clandestin sur mon propre canapé. Il y a ces bouquins, ces vinyles et ces objets auxquels je tiens et qui me rassurent, la valeur sentimentale étant une curieuse histoire. Il y a ce ciel qui change au fur et à mesure que j'inscris ces quelques lignes sur le papier. Il s'obscurcie discrètement, pensant personne ne le regarde. Il y a mon estomac qui commence à me lancer des appels et ma soif qui, avec cette cigarette, me demande d'aller s'abreuver. Il y a ce rêve dont je repense et tous ces souvenirs remontant du début de ce texte et allant jusqu'à mes premiers souffles qui parfois me reviennent quand je cherche des « pourquoi » sans « parce que ». Il y a l'inspiration qui se fait désirer. Il reste ce roman entamé qui attise une nouvelle fois ma curiosité. Il y a ces potes qu'il ne faut pas que j'oublie d'appeler et ces papiers qu'il faut gracieusement retrouver. Là haut ça fuse à l'instant où mes yeux sont sur le point de se fermer. Il y a tous ces désirs auxquels j'ajoute quelques idées. Il y a ce boulot à terminer. Il y a cette histoire à travailler. Il y a tous ces projets que je projette d'effectuer. Il y a cette goutte dans le robinet qui ruisselle le long de la vaisselle à relaver.

Il y a cet instant pourtant banal, où je voudrais qu'elle soit là.

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Dimanche 21 septembre 2014 à 20:49

Un pas de plus vers sa curiosité, il marche. 

 

Dans sa course il a vu des montagnes se courber et des lacs se renverser, mais il continue son chemin. Les rides des vieillards lui font signes de promesses, tandis que les rires enfantins résonnent en échos quelque part dans ses souvenirs. Il en est là.

 

Il est né Homme et poursuit sa route à travers les richesses d'une Nature bienveillante. Mais il persiste également un fasse cachée à la Lune, tout comme il faut de la pluie et du soleil pour que la fleur pousse, il arrive qu'il traîne des pieds, subisse ses propres ambitions. Le ballon s'envole et n'atterrira qu'une fois explosé.
 

 

Avancer pour grandir. Se baisser pour comprendre. S’asseoir pour admirer. Sauter pour se réveiller. S'allonger se retrouver. Sentir pour ressentir. Partir pour avancer.

Il poursuit sa route tant il l'aime, l'addiction à la vie est une bonne maladie. 

 
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Samedi 20 septembre 2014 à 18:31

 
 Sur le fil de son oublie, il tient en équilibre entre raison et folie. Le funambule titube et décide de couper lui même la corde de par la lame sécrétée par le malaise de son cœur. Vient alors la chute, puis à nouveau l'oublie.

 

Vertigineuse vertu que celle du voltige intégrale.

Puis l’œil entrouvert, la masse de son corps aplatie et ne faisant plus qu'un avec un sol insaisissable, la vue se trouble. Quelques mirages d'espérances, un soupir et le retour à l'état d'homme. Il vient de ressusciter. Abattu et sans la moindre mouvance, il ressent ce sourire à lui-même qui lui traverse l'esprit. Cette sensation d'accomplissement et d'union avec ce qui l'entoure. La beauté dans son geste est alors de croire. 

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