Explorer

L'Explorateur Moderne

Dimanche 17 novembre 2013 à 12:06

 

Bouddha patiente tranquillement sous son arbre, un Coca Cola dans la main, « have a break, have a Kit Kat » lui propose un dalaïlama dans toute sa meilleur volonté

René Descartes se retrouve à la page « horoscope » des magazines féminins.

Léonard de Vinci rencontre Homer Simpson pour mettre au point une nouvelle télévision. Un programme jaune et bleu.

Les succès de Jésus Christ rencontrent ceux des Beatles. Le pain et le vin deviennent café et cigarettes.

Einstein se la coule douce sur les plage de Berck. Les cerfs volants le fascinent.

Gene Kelly revisite le moonwalk de « Billy Jean » sous une pluie battante.

Quand Dieu devient Internet Explorer, le don d'organe s'invite sur le « Bon Coin ».

Copernic surfe sur Google Earth.

Aristote s'achète un poster du Che pour redécorer son appart'.

Attila le Huns s'achète du gazon chez Leroy Merlin. L'herbe repoussera enfin.

Les gladiateurs se retrouvent au beau milieu d'une comédie musicale dans le Stade de France.

Platon sur Meetic.

« Les Victor Hugo modernes restent anonymes. »

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Dimanche 17 novembre 2013 à 12:02

La symphonie du silence touche à sa fin.

Les musiciens s'accordent entre eux, l'artiste prépare ses peintures devant sa toile vierge, la matière se déploie d'elle-même. C'est une ode pour la création originale. La plus ancienne des mélodies est sur le point de retentir dans le vide infini. L'espace charme le temps afin d'enfanter le Mouvement.


Le jour où l'éternité ouvre ses pupilles lumineuses est arrivé. Un flash transcendant sur le néant. Une beauté sans précèdent prend forme le long d'un tableau signé « Anonyme ».

La palette du peintre colorise avec soin les horizons, un coup de pinceau traversant le désert. De même, les sculpteurs de l'œuvre originelle forgent quatre éléments. Des formes apparaissent alors dans un univers encore libre de sens.


Aucun témoin n'est présent, simplement une symbiose entre la vie et sa propre destinée.

La Nature est là, s'étalant sur toute sa surface en alliant sublime et somptuosité.


Le jour puis la nuit. Le chaud puis le froid. La lumière puis l'obscurité. La question puis la réponse.

Les cycles voient l'Existence battre de son cœur. Le corps de la Terre résonne dans un concert joué en acoustique. Le public semble encore timide. Seul l'Océan applaudi sans bruit.

Les instincts admirent avec respect cette liberté qui leur est offerte, gesticulant comme les premiers nés d'une histoire passionnante. Ils assistent comme des sages en blouses blanches à cet accouchement sans égal, entre spiritualité et réalité.


L'histoire inscrit son premier chapitre après ce rêve.
 

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Dimanche 17 novembre 2013 à 11:57

 Robotique, robot tac. Tic Tac. Plouf. Rouillé. R2D2 en plein délire. Une comète sur l'électronique. Circuit imprimé en noir et blanc d'un cerveau débranché. Un pas vers l'avenir. Un massacre à advenir. Robotique, robot tac. Essence électrique. Descente d'un nudiste. Automatique. Pantin statique. Disque dur et mémoire vive. Que vive la mémoire. Donner vie à l'automate. Bienvenue Ô Démocrate. Clone clownesque. Robotique tac. 

Il regarde de près son jumeau de métal, ouvre la bouche lentement, presque comme par timidité, puis reconnaît ensuite en un simple battement de cils qu'il n'a rien à faire ici. Il n'est qu'un automate voué à une existence sans sens.


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Jeudi 7 novembre 2013 à 13:46


Bloqué, scotché, enfermé.

Là, entre moi et moi.

Une frontière étroite entre l'allusion et l'illusion. Une hallucination permanente.

Elle est partie avec un sourire de compassion.

L'oiseau lancé dans sa plus belle pointe s'est pris la première baie vitrée dans la tronche.

 

Je suis nu. Abattu. Sceptique. Débranché. Déshumanisé.

Le cerveau attend une nouvelle fois sa guillotine.

 

Le hurlement du sourd se fait rarement entendre.

Inscrire la vérité de son propre monde présente-t-il des risques?

 

Oublier, s'oublier.

 

Laisser faire la folie de l'esprit en guise d'expérience de vie.

J'ai vu la fin venir plus vite que les autres. Un enfant trop curieux.

Une histoire de poète disparu dans une fable aux reflets désastreux.

Une crainte brûlante d'une série de mots destructeurs.

 

Marcher pendant quelques éternités afin de perdre ses repères.

 

Pourtant lorsque tout semble fini, une voix s'élève comme venant de nulle part.

Cette mélodie parle d'amour et d'espoir.

 

Hurle-la où mes murs raisonnent.

Jailli de tout ton sang afin de te remémorer d'où tu viens.

 

J'ai exploré ma 3D mentale et j'ai eu besoin des autres.

Un malade au mental résistant aux amas de mots.

Désir caché de voir mes sentiments pleuvoir à nouveau.

 

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On sombre seul sous une nuit,
On semble seul sans une ombre,
C'est une averse de soi partie,
Se retrouver au calme avant le retour du nombre.
 

 

 

Jeudi 7 novembre 2013 à 13:38

 Quand l'immobilité refait surface, quand la Terre semble se limiter au cours de l'eau. C'est le calme qui plane. Les détails sont les rois. Les paysans cultivent avec soin.

Chaque brin d'herbe a son mot à dire au fond du jardin, comme les bulles remontant les plus vastes océans. Un grain de sable se dénombre et, rien que pour cela, le temps mérite sa perception.

Heureux l'éveillé à l'esprit simple. Marcher au tempo, savourer le silence des mélodies, observer les tuiles des maisons et redessiner les nébuleuses du ciel.

 

L'impatience c'est la violence de l'eau qui creuse la roche, les voitures qui klaxonnent en polluant les oreilles des sensibles. Les confrontations quotidiennes des nerfs d'aciers contre les mollusques.

C'est un aquarium d'air pur, l'esprit du courant d'air, l'artiste qui inspire de grandes bouffées, le trompettiste qui retient son souffle, une respiration ordonnée par l'extérieur. Respirer avec les yeux, les oreilles, le nez, la tête, puis tout le reste du corps.

C'est la détente et la concentration qui s'embrassent pendant des nuits et des nuits, en se foutant pas mal des timides suppositions.

 

Tout s'écrit, toutes les couleurs peuvent être belles.

Le temps a créé les conjugaisons qu'apprennent les générations d'enfants. La création déboule et rend maboule. La boule roule selon la pente, que ce soit l'escargot, le faucon, le dauphin ou la salle d'attente.

Réussir à savourer les battements d'une mélodie c'est grandir innocemment à travers les sagesses.

« Le présent dure 6 secondes. »

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